l'UNION EUROPEENNE et nous...
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Re: l'UNION EUROPEENNE et nous...
Le drapeau européen
L'histoire du drapeau remonte à l'année 1955. À cette époque, l'Union européenne n'existait que sous la forme de la Communauté européenne du charbon et de l'acier et n'était constituée que de six États membres. Cependant, un autre organisme rassemblant un plus grand nombre de membres, le Conseil de l'Europe, avait été créé plusieurs années auparavant; celui-ci veillait à défendre les droits de l'Homme et à promouvoir la culture européenne.Le Conseil de l'Europe cherchait un symbole pour le représenter. Après maintes discussions, il a adopté le motif actuel : sur fond azur, un cercle composé de douze étoiles dorées à cinq rais dont les pointes ne se touchent pas.
Dans différentes traditions, douze est un chiffre symbolique représentant la complétude (il correspond également au nombre de mois de l'année et au nombre d'heures sur le cadran d'une montre). Quant au cercle, il est entre autres un symbole d'unité.
Le nombre d'étoiles n’est pas lié au nombre d’États membres. Il y a douze étoiles, car ce chiffre est traditionnellement un symbole de perfection, de plénitude et d’unité. Ainsi, le drapeau restera le même, indépendamment des futurs élargissements de l’Union européenne.
source : http://europa.eu/about-eu/basic-information/symbols/motto/index_fr.htm
Les douze apôtres, les douze tribus d'Israël, les douze mois de l'année mais aussi les douze travaux d'Hercule
Re: l'UNION EUROPEENNE et nous...
Qui va oser la mort de l’Europe?
le Soir 29/1/2016
L’Union européenne est-elle en situation d’urgence ? L’Europe que nous avons connue est-elle en train de se disloquer ? En clair, assistons-nous à la fin de l’Europe, et à la mort du projet qui a encadré et défini nos vies et nos projets depuis plus de 60 ans ?
La question paraît encore à beaucoup soit fantasque soit taboue. Et pourtant, la réalité impose de prendre conscience de la réalité de ce funeste scénario. Chaque jour, des Etats membres prennent des décisions unilatérales qui détricotent le corpus des politiques, des principes européens. Nombre de décisions prises en commun lors des différents sommets ne sont pas ou plus appliquées : cela vaut pour l’économie, mais désormais surtout pour la problématique des réfugiés.
Quant aux valeurs, les Etats membres qui les transgressent sont certes sommés de venir s’expliquer à Bruxelles ou Strasbourg, mais sans que la Commission, le Parlement ou toute autre instance n’arrive à forcer Hongrie, Pologne, Danemark, etc. à reprendre le « droit » chemin européen.
« Le moment est historique », nous dit celui qui ne croit plus que l’intégration puisse se poursuivre dans l’ambiguïté actuelle où « chacun veut l’Europe qui lui convient, et pas l’Europe qui ne lui convient pas ». Le moment, dit-il, est venu de choisir. « Qui veut poursuivre l’intégration ? »
Il faut lire cette interview mais, plus urgent encore pour les dirigeants européens, il faut qu’ils osent regarder ce moment où l’histoire se joue.
A 83 ans, Etienne Davignon prend, lui, ses responsabilités au regard de l’histoire et des citoyens, en rappelant que le projet européen est notre chance, car son apport est plus que jamais indispensable, car irremplaçable.
Il a raison : nos pays européens peuvent difficilement faire face aux enjeux du monde sans cette communauté intégrée d’intérêts. Il est temps de se souvenir des bienfaits du projet des pères fondateurs.
C’est même urgent. L’appel de ce militant européen de toujours est peut-être lancé juste avant qu’il ne soit trop tard.
le Soir 29/1/2016
L’Union européenne est-elle en situation d’urgence ? L’Europe que nous avons connue est-elle en train de se disloquer ? En clair, assistons-nous à la fin de l’Europe, et à la mort du projet qui a encadré et défini nos vies et nos projets depuis plus de 60 ans ?
La question paraît encore à beaucoup soit fantasque soit taboue. Et pourtant, la réalité impose de prendre conscience de la réalité de ce funeste scénario. Chaque jour, des Etats membres prennent des décisions unilatérales qui détricotent le corpus des politiques, des principes européens. Nombre de décisions prises en commun lors des différents sommets ne sont pas ou plus appliquées : cela vaut pour l’économie, mais désormais surtout pour la problématique des réfugiés.
Quant aux valeurs, les Etats membres qui les transgressent sont certes sommés de venir s’expliquer à Bruxelles ou Strasbourg, mais sans que la Commission, le Parlement ou toute autre instance n’arrive à forcer Hongrie, Pologne, Danemark, etc. à reprendre le « droit » chemin européen.
« Le moment est historique »
Etienne Davignon, qui fut le bras droit de Paul-Henri Spaak lors de la signature du Traité de Rome et le vice-président de la Commission Delors, ose et brise l’omertà. L’interview donnée par l’un des derniers sages de l’Europe encore en vie, et voulue comme un appel aux opinions publiques européennes et à leurs dirigeants via six grands journaux européens (El Pais, La Repubblica, Die Welt, Le Soir, De Standaard, Tages Anzeiger) est crucial, par la brutalité du constat posé, la radicalité de la solution proposée, et surtout la manière dont elle met chacun devant ses responsabilités.« Le moment est historique », nous dit celui qui ne croit plus que l’intégration puisse se poursuivre dans l’ambiguïté actuelle où « chacun veut l’Europe qui lui convient, et pas l’Europe qui ne lui convient pas ». Le moment, dit-il, est venu de choisir. « Qui veut poursuivre l’intégration ? »
Il faut lire cette interview mais, plus urgent encore pour les dirigeants européens, il faut qu’ils osent regarder ce moment où l’histoire se joue.
A 83 ans, Etienne Davignon prend, lui, ses responsabilités au regard de l’histoire et des citoyens, en rappelant que le projet européen est notre chance, car son apport est plus que jamais indispensable, car irremplaçable.
Il a raison : nos pays européens peuvent difficilement faire face aux enjeux du monde sans cette communauté intégrée d’intérêts. Il est temps de se souvenir des bienfaits du projet des pères fondateurs.
C’est même urgent. L’appel de ce militant européen de toujours est peut-être lancé juste avant qu’il ne soit trop tard.
jolababouchka- Amiral
- Nombre de messages : 11503
Date d'inscription : 21/06/2009
Re: l'UNION EUROPEENNE et nous...
A mon humble avis, les intérêts de chaque pays membre de l'Union de rester dans l'Union sont si forts désormais qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter une seconde de sa disparition.
En ce moment-même, Cameron est en train de trouver un compromis avec les instances européennes pour éviter que son pays ne sorte de l'Union. C'est significatif, je trouve.
En ce moment-même, Cameron est en train de trouver un compromis avec les instances européennes pour éviter que son pays ne sorte de l'Union. C'est significatif, je trouve.
Re: l'UNION EUROPEENNE et nous...
Sortir de l'espace Schengen coûterait 10 milliards d'euros à la France
Sortir de l'espace Schengen coûterait 10 milliards d'euros à la France
La remise en cause des accords de Schengen fait son chemin dans l'esprit de nos responsables politiques, et sans doute aussi dans celui des Français. Quel serait l'impact de la fermeture de nos frontières pour notre économie ? France Stratégie, un organisme de réflexion rattaché au Premier ministre, s'est posé la question. "À court terme, le coût direct correspondant serait pour notre pays d’un à deux milliards d’euros, suivant la fréquence des contrôles aux frontières", a expliqué en exclusivité sur RTL son commissaire général, Jean Pisani-Ferry. "À plus long terme, la moindre densité des échanges de personnes affecterait le commerce entre pays de l’espace Schengen. C'est un demi-point de PIB qui pourrait être perdu pour la France à horizon de dix ans, soit une dizaine de milliards d'euros", poursuit-il.
Il dresse un constat : l'espace Schengen, qui permet de voyager en Europe sans montrer ses papiers, "ne marche pas aujourd'hui, pour des questions de sécurité". La baisse des recettes touristiques est estimée entre 500 millions d'euros et un milliard d'euros par an. France Stratégie estime également que le rétablissement des contrôles aux frontières pourrait réduire les opportunités de travail frontalier. L'organisme évalue la baisse du nombre de travailleurs frontaliers entre 5.000 et 10.000, avec une perte pour l'économie de 150 millions à 300 millions d'euros, des chiffres qui ne tiennent pas compte des coûts liés à l'accroissement du chômage.
Ces derniers mois, face à un afflux de réfugiés parfois incontrôlable, plusieurs Etats membres de l'UE, dont la France, ont réintroduit des contrôles provisoires à leurs frontières. La semaine dernière, les 28 ont demandé à la Commission de lancer une procédure permettant d'étendre jusqu'à deux ans les rétablissements de contrôles aux frontières intérieures de Schengen, normalement limités à six mois.
INFO RTL
Quel serait l'impact de la fermeture de nos frontières pour notre économie ? La réponse exclusive de Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie.
Sortir de l'espace Schengen coûterait 10 milliards d'euros à la France
La remise en cause des accords de Schengen fait son chemin dans l'esprit de nos responsables politiques, et sans doute aussi dans celui des Français. Quel serait l'impact de la fermeture de nos frontières pour notre économie ? France Stratégie, un organisme de réflexion rattaché au Premier ministre, s'est posé la question. "À court terme, le coût direct correspondant serait pour notre pays d’un à deux milliards d’euros, suivant la fréquence des contrôles aux frontières", a expliqué en exclusivité sur RTL son commissaire général, Jean Pisani-Ferry. "À plus long terme, la moindre densité des échanges de personnes affecterait le commerce entre pays de l’espace Schengen. C'est un demi-point de PIB qui pourrait être perdu pour la France à horizon de dix ans, soit une dizaine de milliards d'euros", poursuit-il.
Il dresse un constat : l'espace Schengen, qui permet de voyager en Europe sans montrer ses papiers, "ne marche pas aujourd'hui, pour des questions de sécurité". La baisse des recettes touristiques est estimée entre 500 millions d'euros et un milliard d'euros par an. France Stratégie estime également que le rétablissement des contrôles aux frontières pourrait réduire les opportunités de travail frontalier. L'organisme évalue la baisse du nombre de travailleurs frontaliers entre 5.000 et 10.000, avec une perte pour l'économie de 150 millions à 300 millions d'euros, des chiffres qui ne tiennent pas compte des coûts liés à l'accroissement du chômage.
Ces derniers mois, face à un afflux de réfugiés parfois incontrôlable, plusieurs Etats membres de l'UE, dont la France, ont réintroduit des contrôles provisoires à leurs frontières. La semaine dernière, les 28 ont demandé à la Commission de lancer une procédure permettant d'étendre jusqu'à deux ans les rétablissements de contrôles aux frontières intérieures de Schengen, normalement limités à six mois.
jolababouchka- Amiral
- Nombre de messages : 11503
Date d'inscription : 21/06/2009
Re: l'UNION EUROPEENNE et nous...
Très intéressant !
Patricia Christine- invité à bord
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Localisation : Niort
Date d'inscription : 25/10/2019
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